André CHASSAIGNE s’est rendu au siège de la Sté ALLIER-DORE à Thiers, le mercredi 25 avril en soirée, à la demande du syndicat CFDT. Il a rencontré les salariés de TRADIBATIR qui occupaient les locaux depuis le 23 avril, revendiquant notamment une prime supra-légale à la suite de l’annonce de leur licenciement, et a pris l’initiative d’un premier échange immédiat en présence du PDG, Monsieur LORIOT.
Le dépôt de bilan de la société ALLIER-DORE, mais aussi des autres entreprises appartenant à Monsieur ou Madame LORIOT, dont la société TRADIBATIR, a mis au chômage plusieurs dizaines de salariés qui ne peuvent travailler sur aucun des chantiers, arrêtés faute de matériaux.
Quant aux cinquante artisans qui travaillaient en sous-traitance, nombreux sont ceux qui ne se demandent s’ils vont être amenés eux aussi à déposer le bilan. La plupart, installés de façon récente, n’ont pas la trésorerie pour surmonter ce cap difficile.
C’est pourquoi André CHASSAIGNE, après avoir joint le liquidateur et le Sous-Préfet, a convenu d’une table ronde dès le lendemain matin, dans les locaux d’ALLIER-DORE, qui était demandée par les salariés et leur syndicat et qui a été acceptée par le dirigeant de l’entreprise. L’objectif de cette table ronde étant de tenter de finaliser un accord, permettant de conclure quant à l’octroi d’une prime supra-légale pour les dix salariés de TRADIBATIR en cours de licenciement. Ceux de la société ALLIER-DORE ne sont, dans l’immédiat, pars concernés.
Jeudi 26 avril, c’est au bout d’une heure de négociations qu’un accord avec le liquidateur, Maître MERLOT représentant Maître GLADEL, a pu être finalisé avec la médiation du député. Cet accord prévoit, pour les salariés de la Société TRADIBATIR, une prime exceptionnelle individuelle de 1 500 € pour 4 d’entre-eux (qui ont plus de dix ans d’ancienneté), et de 1 000 € pour les 6 autres.