27-07-2005

Avenir de la production ovine.

Monsieur le Président,


J’ai été très sensible à votre courrier m’alertant des conséquences concrètes pour les producteurs ovins de la baisse permanente des dotations budgétaires à destination des éleveurs. La fragilisation de l’OFIVAL et les menaces pesant sur le financement des projets de développement des éleveurs sont en effet de véritables coups durs pour l’économie régionale et notamment celle de nos territoires les plus ruraux. Nous n’avons pourtant pas suffisamment de marges de manœuvre pour se permettre de sacrifier ainsi des secteurs économiques dans lesquels existent de réelles possibilités de développement.


Depuis mon élection à l’Assemblée Nationale en 2002, je dénonce la baisse des crédits budgétaires du ministère de l’agriculture. Le gouvernement nous garantit chaque année que cette diminution du soutien des pouvoirs publics à l’agriculture n’entrave pas le potentiel de développement de ce secteur. Votre courrier montre bien qu’il n’en est rien.


Je vous joins la question écrite que j’adresse dès aujourd’hui au ministre de l’agriculture sur cette question. J’évoquerais également ce problème, à l’automne, lors des débats sur le projet de loi d’orientation agricole et sur le budget de l’agriculture pour 2006.


En vous réaffirmant mon soutien, je vous prie d’agréer, Monsieur le président, l’expression de mes sentiments respectueux.

André CHASSAIGNE

Pour en savoir plus : Question écrite au Ministre

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