M. André Chassaigne interroge M. le ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique sur les conséquences de la hausse du prix de l’affranchissement postal.
Le groupe La Poste annonce une hausse moyenne du prix de l’affranchissement de 7 % pour le 1er janvier 2015. Ainsi le prix du timbre pour une lettre prioritaire, ne dépassant pas les vingt grammes, passera de 66 centimes à 76 centimes d’euro, soit une augmentation de plus de 13 %.
La Poste justifie cette hausse historique par la baisse d’activité de la branche courrier.
Cependant force est de constater que le groupe multiplie les gains de productivité au sein de l’ensemble de ses entités : réorganisations entraînant des suppressions de positions de travail et une dégradation des conditions de travail des agents et de la qualité de service rendu aux usagers ; réduction d’horaires ; déqualifications ou fermetures de bureaux.
Le groupe affiche en 2013 un bénéfice net de 627 millions d’euros, en hausse de 31 %, dont 297 millions d’euros par l’apport du CICE. L’usager est ainsi soumis deux fois à contribution : une fois en réglant l’affranchissement, puis par sa contribution au financement du budget de la Nation.
Or, malgré sa participation financière qui ne cesse de croître, il subit une baisse de la qualité de service. Au regard de ces éléments, il lui demande d’intervenir afin que la hausse de l’affranchissement postal soit minorée.
Question N° : 68319 Question publiée au JO le : 04/11/2014 page : 9202
Voir la question + la réponse (si parue) sur le site de l’AN.