03-06-2005

DAPTA / EURODEC : délégation reçue au Ministère de l’Industrie

Alerté sur la situation du Groupe EURODEC, André CHASSAIGNE s’est entretenu avec le Ministre DEVEDJIAN le 12 mai 2005, sur les nouvelles menaces de licenciements et le risque de dépôt de bilan pesant sur le groupe dont le site le plus important est l’usine DAPTA à Thiers.

Le siège social d’EURODEC est situé au Chambon-Feugerolles : il emploie deux mille salariés sur dix sites (pour la plupart en Rhône-Alpes). Ce groupe est détenu par l’Union des Banques Suisses (UBS).
Deux sites sont menacés de fermeture : ceux de Belleville, 49 salariés, et de Marnaz, 76 salariés, tandis qu’une centaine de licenciements seraient prévus sur le site de Thiers. Au total, ce serait donc 221 suppressions d’emplois.

Accompagné de Gérard SUGIER, secrétaire CFDT du comité de groupe et porte-parole de l’intersyndicale CGT-CFDT-CFTC, et de Stéphane CHEVALIER, délégué CGT, du site TWL à Chambon-Feugerolles, André CHASSAIGNE a été reçu le 31 mai dernier par Monsieur François BUFFETEAU, conseiller technique « redéploiement industriel et entreprises en difficulté », et Bertrand de SINGLY, adjoint au chef de bureau "financement et développement des entreprises à la direction du Trésor. Ce dernier représentait le Comité Interministériel de Restructuration Industrielle (CIRI).
Cet échange a permis de faire le point sur la situation du Groupe EURODEC, maintenu sous mandataire ad hoc après la décision du Tribunal de Commerce de St-Etienne.

Le représentant du CIRI a pris note des informations communiquées par les représentants du personnel, appréciées comme très pertinentes au regard des licenciements projetés par le groupe UBS, et permettant un éclairage nouveau dans le cadre des discussions en cours.

Les représentants du Ministère se sont engagés à intégrer dans leurs interventions les observations des représentants du personnel, et ont proposé qu’un « business plan » soit réalisé : il permettrait de faire un diagnostic précis de la situation de l’entreprise, des possibilités de développement, et de définir la stratégie économique à encourager.

Pour en savoir plus : André Chassaigne

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