Evoquant les questions relatives au tourisme, André Chassaigne a tout d’abord rappelé que l’étude sur la situation du personnel saisonnier dans ce secteur, menée par M. Anicet Le Pors, avait été unanimement saluée. Il a souhaité savoir si le Gouvernement entendait mettre en œuvre ses préconisations, notamment concernant le logement du personnel saisonnier, ses droits sociaux et ses garanties d’emploi. Il s’est en outre interrogé sur l’avenir qui serait réservé à la coordination nationale du tourisme social et associatif, dont il a souligné le rôle important, notamment en ce qui concerne le « Plan Patrimoine » et a observé qu’elle était en sommeil depuis l’arrivée du nouveau Gouvernement au pouvoir. Après avoir émis le souhait que soit maintenu l’accès de toutes les associations agréées « tourisme social » au « Plan patrimoine », il a noté que le secrétaire d’Etat avait mentionné une progression de 73,2 % des crédits affectés au tourisme social et a demandé quelles étaient les dotations prévues en faveur du « Plan patrimoine » dans le projet de budget pour 2003.
André Chassaigne a, par ailleurs, souligné l’importance économique du tourisme rural, les territoires ruraux représentant en effet la première destination en termes de nuitées. Estimant qu’il s’agissait d’un instrument essentiel de revitalisation économique et d’aménagement du territoire, il s’est inquiété du plafonnement à 50 % des financements publics octroyés à ce type de tourisme, ainsi que du financement de sa promotion.
Enfin, il a souhaité que des éclaircissements soient apportés s’agissant des compétences des établissements publics de coopération intercommunale en matière de tourisme, les interprétations des préfets semblant très divergentes sur cette question.