André Chassaigne attire l’attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur les revendications des sages-femmes. La profession de sage-femme est la seule à ne pas être intégrée au statut de praticien hospitalier, alors qu’elle est inscrite dans le Code de santé publique qui répertorie les professions médicales.
Pourtant, les sages-femmes effectuent dans la pratique des consultations médicales de prévention, de contraception, lors de la grossesse et de l’accouchement. Elles préparent les futurs parents à la naissance et à la parentalité et ont également le droit de prescrire certains médicaments.
Cette situation est considérée comme injuste par ces professionnels qui demandent à être reconnus comme praticien de premier recours et à accéder au statut de praticien hospitalier. Ils demandent également la mise en place d’un grade unique, une revalorisation de leur rémunération à la hauteur de leur niveau de formation, et un statut identique aux autres professions médicales.
Il lui demande à quelle concertation elle conduit afin d’aboutir à une juste reconnaissance dans le milieu hospitalier et médical des pratiques et des compétences des sages-femmes.
Voir : question n° 43010 publiée au JO du 19/11/13 + réponse (si déjà parue)