M. André Chassaigne interroge Mme la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche sur l’annonce de la suppression de la bourse au mérite pour les nouveaux bacheliers à compter de la rentrée 2014.
En effet, ce dispositif, évalué à 39 millions d’euros en 2013, apportait une aide supplémentaire aux élèves boursiers ayant obtenu une mention « très bien » au baccalauréat et dont les parents ne sont pas imposables. Or cette annonce de suppression a été présentée comme s’inscrivant dans le cadre d’une refonte générale des systèmes de bourse, initiée avec les organisations étudiantes. Le ministère a même justifié sa décision par un objectif affiché de revaloriser le montant des bourses et d’augmenter le nombre de boursiers. Il s’agirait de compenser une plus grande sélectivité du dispositif actuel, mais aussi un nombre plus important de bénéficiaires de la mention « TB » au baccalauréat.
Dans ce cadre, les lycéens, n’ayant pas les moyens suffisants pour financer la poursuite de leurs études au-delà du baccalauréat ne manquent pas de s’inquiéter. Comme les équipes éducatives en lycée, en université et en organismes de formation, ils s’interrogent sur le dispositif qui prendra le relais lors des prochaines rentrées universitaires : quels seront les nouveaux critères retenus ? Les crédits seront-ils effectivement maintenus globalement ? Quelle sera la démarche à suivre, auprès de qui ?
Pour répondre à l’expression de ces inquiétudes, voire aux incompréhensions, il lui demande des précisions sur l’évolution du dispositif de bourse au mérite dont la suppression vient d’être annoncée.
Question N° : 35300 Question publiée au JO le : 06/08/2013
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